PARÍS
Siempre que voy a París
echo de menos mis macetas de albahaca.
Si es en invierno sé que florecen con unas extrañas
flores de lana y papel.
Si es en verano, cultivo en ellas también sombreros
y girasoles.
Sólo el otoño en París
me permite embriagarme con la luz de Montmartre.
Mi albahaca, sin embargo, nunca florece en otoño;
se entristece conmigo paseando los Campos Elíseos
y escuchando ¿te acuerdas? la voz de aquel niño...
mon pauvre enfant, ta voix dans le Bois de Boulogne.*
Traducción al francés por Fa Claes, amigo, poeta y Doctor en Lenguas Germánicas (Brujas-Bélgica)
PARIS
Chaque fois que je vais à Paris
mes pots de basilic me manquent.
Je sais que c'est en hiver qu'ils fleurissent avec d'étranges
fleurs de laine e de papier.
Et qu'en été, j'y cultive des chapeaux
et de tournesols.
Seul l'automne à Paris
me permet de m'enivrer de la lumíère de Montmartre.
Pourtant, mon basilic ne fleurit jamais en automne;
il s'a tristte avec moi en se promenant sur les Champs-Élysées
et en écuotant - t'en souvients-tu? la voix de cet enfant-là...
... mon pauvre enfant, ta voix dans le Bois de Boulogne.