Carlos Eduardo

HASTÍO

Femme et chatte

Paul Verlaine

Elle jouait avec sa chatte,
Et c’était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S’ébattre dans l’ombre du soir.

Elle cachait – la scélérate ! –
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d’agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.

L’autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n’y perdait rien…
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.

   Comienza suavemente a mecerte

envolviendo tu ser en una nube tenue

y paulatinamente va deteniéndote

en un eterno presente,

incapaz de salir del laberinto,

penumbra de una tarde tórrida

de domingo en verano,

solo con ningún pensamiento,

no se atraviesan recuerdos,

no hay porvenir,

es el HASTÍO

incrustándose en medio de ti,

nada tiene sentido,

no lo puede tener,

no es,

ni nirvana

ni práctica tibetana

de ausentarte del mundo,

simplemente es aburrimiento del existir,

la repetición del tic-tac

sin detenerse,

estático en ese vacío de ti.