Te enseñé las palabras que se atreven,
Las que liberan, las de aquellos que se atreven,
Te mostré el arte de ser sincera,
De amar sin miedo, de hablar sin herir.
Eras una llama, vacilante al viento,
Una musa frágil con sueños de plata,
Te ofrecí el resplandor del día,
La fuerza de un deseo, la llave de un amor.
Pero preferiste la sombra a las confesiones,
La mentira hábil a las despedidas,
En lugar de una palabra, en lugar de un grito,
Creaste una historia falsa.
Un crimen inventado para excusarte,
Un amor mancillado para exculparte,
Hiciste de mí el reflejo de una injusticia,
Un culpable sin culpa, un corazón que se duerme.
Ya no tiendo la mano,
No se saluda al veneno,
No se puede ser amigo, ni siquiera enemigo,
De quien traiciona y huye.
L’ombre et l’écho
Je t’ai appris les mots que l’on ose,
Ceux qui libèrent, ceux qui osent,
Je t’ai montré l’art d’être vraie,
D\'aimer sans crainte, de parler sans plaie.
Tu étais flamme, hésitante au vent,
Muse fragile aux rêves d’argent,
Je t’ai offert l’éclat du jour,
La force d’un vœu, la clé d’un amour.
Mais tu as préféré l’ombre aux aveux,
Le mensonge habile aux adieux,
Plutôt qu’un mot, plutôt qu’un cri,
Tu as façonné un faux récit.
Un crime inventé pour t’excuser,
Un amour souillé pour te dédouaner,
Tu as fait de moi le reflet d’un tort,
Un coupable sans faute, un cœur qui s’endort.
Je ne tends plus la main,
On ne salue pas un venin,
On ne peut être ami, ni même ennemi,
Avec celle qui trahit et fuit.