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C'est une putaine
une pouffiasse du quartier
elle balance la belle
les atouts du métier.
Elle joue à la pucelle
avec le mec d'à côté,
elle connait toutes les ficelles
mais ne parle pas francais.
On dit qu'elle s'est enfuie
de son malabar géolier,
qui la battait de plus belle,
et l'a presque étranglé.
Il lui a laissé les fesses
trouer comme une passoire
elle se disait poétesse
et lui n'a vu que du noir.
Sveta on l'appelle
une émigrante naïve
qui a cru au baratin
d'un traiteur de blanches.
Une petite poupée
jolie et fraîche
comme les gouttes de rosée.
qui couvrent sa mèche.
Elle se trimbale sans papiers,
le salop ne les lui a pas rendu,
chaque partie de son corps, il a marqué,
pour les vendre à part, au meilleur venu.
Les clients viennent nombreux
de tous les coins de la ville
pour croquer un morceau
de cette belle fille.
Tout ce passe à la lueur d'une chandelle,
on ne doit pas voir les blessures
qui couvrent ce corps de pucelle,
elle, elle est perdue dans un rêve azur.
Loin de ce monde vil, abrutissant
elle a pris sa décision,
se libérer de tous ces dégoutants, ignorants, méchants
elle va se sauver de cette prison.
Loin bien loin, ou personne ne la connait
ne peut l'atteindre,
libre de voler
plus besoin de feindre.
Merche DemBar
17/11/10