Sobre la nieve de los montes, corona de las aldeas,
Un español hirió al águila de Asturias,
Que el vuelo amenazaba, su aprisco blanco.
Erizado, el ave se va y hace llover sangre,
Sube tan rápido al cielo como el relámpago baja,
Mira su sol, con un pico abierto , lo aspira,
Cree coger de nuevo la vida a su resplandeciente imperio,
En un fluido de oro vuela con potencia ,
Y entre los rayos del sol se mece un momento,
Pero el hombre lo golpeó de un dolor muy fuerte
Siente el plomo cazador derretir en su herida,
Su ala se despoja, y su real abrigo,
Vuela como un colchón de plumas que arranca un cuchillo,
Desposeído de las alturas, su peso lo precipita,
En la nieve del monte, se hunde y palpita,
Y en el espejo de hielo con un sueño pesado,
Cierra este ojo, respetado del sol.
Homenaje a Asturias de Alfred de Vigny,
Poeta francés, amigo de Victor Hugo .
- Autor: agus (Seudónimo) ( Offline)
- Publicado: 2 de mayo de 2018 a las 08:32
- Comentario del autor sobre el poema: Homenaje a Asturias de Alfred de Vigny,\r\n\r\nPoeta francés, amigo de Victor Hugo .\r\n\r\nEsta traducción en español lo hice lo mejor posible...
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"Eloa se écartant de ce divin spectacle,
Loin de leur foule et loin du brillant Tabernacle,
Cherchait quelque nuage où dans l obscurité
Elle pourrait du moins rêver en liberté...
Les Vierges quelquefois, pour connaître sa peine.Formant une prière inattendue et vaine,
L entouraient, et prenant ces soins qui font souffrir,
Demandaient quels trésors il lui fallait offrir. Et de quel prix serait son éternelle vie. Si le bonheur du Ciel flattait peu son envie.
Et pourquoi son regard ne cherchait pas enfin.
Les regards de un Archange ou ceux de un Séraphin.
Eloa répondait une seule parole:
"Aucun d'eux n'a besoin de celle qui console.On dit que il en est un..." Mais, détournant leurs pas, les Vierges s enfuyaient et ne le nommaient pas."
(Alfred de Vigny, Eloa, -1823-)
Ange Eloa ne conçoit la perfection de son bonheur que à travers l'assurance du bonheur de tous. Aussi est-il en quête d'une réponse au sujet de ce mal qui déroge aux
lois divines du bonheur céleste. Un ange chimérique dd Alfred de Vigny rêve du bonheur pour tous que l'on nomme étymologie: tous reviendrons à Dieu et seront sauvés.
En 1828, Alfred de Vigny recopie sur une feuille, des vers du poème Eloa, ceux-ci lui donne l inspiration pour écrire La mort de Aigle des Asturies.
Cet aigle blessé à mort, lui sert de élément de comparaison au "génie abattu", comme Lucifer saisi de vertige face à son crime qui provoque sa chute.
Texte original auteur de : Alfred de Musset rendant hommage à la Principauté des Asturies
La Mort de l' Aigle
Sur la neige des monts, couronne des hameaux,
l'Espagnol a blessé l'aigle des Asturies,
Dont le vol menaçait ses blanches bergeries
Hérissé, l'oiseau part et fait pleuvoir le sang,
Monte aussi vite au ciel que l'éclair en descend,
Regarde son soleil, d'un bec ouvert l'aspire,
Croit reprendre la vie au flamboyant empire
Dans un fluide d'or il nage puissamment,
Et parmi les rayons se balance un moment.
Mais l'homme l'a frappé d'une atteinte trop sûre
Il sent le plomb chasseur fondre dans sa blessure
Son aile se dépouille, et son royal manteau
Vole comme un duvet qu'arrache le couteau.
Dépossédé des airs, son poids le précipite
Dans la neige du mont il s'enfonce et palpite,
Et la glace terrestre a d'un pesant sommeil
Fermé cet œil puissant respecté du soleil.
Alfred de Vigny
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