Comentarios recibidos en los poemas de agustin Garcia
El Desterrado
agustin Garcia dijo:
Ce poème inédit d\' Eleuterio Quintanilla a été retrouvé par son petit-fils, rangé dans ses papiers , après sa mort au quartier .
Comme c\' était quelqu\'un que j\'aimais beaucoup , j\'ai voulu traduire ce poème en français , ce que j\'ai fait .
Bizarrement, c\'est avec le titre que j\'ai eu le plus de difficultés à traduire : \"El desterrado\", la traduction la plus appropriée est le : le déraciné .
Mais, si vous allez chercher sur le web vous trouverez comme traduction : exilé, réfugié, banni etc... tout sauf le déraciné ..
Et pourtant, quand \"le Maestro\" a choisi ce titre , c\'est pour de bonnes raisons , changer ce titre c\'est en partie ignorer le sens de ce poème , qui compare l\'humain rejetait, banni , à ses propres racines qui lui ont été arrachées .
27 de febrero de 2021 a las 13:49
agustin Garcia dijo:
Ce poème inédit d\' Eleuterio Quintanilla a été retrouvé par son petit-fils, rangé dans ses papiers , après sa mort au quartier .
Comme c\' était quelqu\'un que j\'aimais beaucoup , j\'ai voulu traduire ce poème en français , ce que j\'ai fait .
Bizarrement, c\'est avec le titre que j\'ai eu le plus de difficultés à traduire : \"El desterrado\", la traduction la plus appropriée est le : le déraciné .
Mais, si vous allez chercher sur le web vous trouverez comme traduction : exilé, réfugié, banni etc... tout sauf le déraciné ..
Et pourtant, quand \"le Maestro\" a choisi ce titre , c\'est pour de bonnes raisons , changer ce titre c\'est en partie ignorer le sens de ce poème , qui compare l\'humain rejetait, banni , à ses propres racines qui lui ont été arrachées .
27 de febrero de 2021 a las 13:49
El Desterrado
agustin Garcia dijo:
Quizá la nostalgia no sea sana, pero el olvido es criminal.
2 de febrero de 2021 a las 15:38
agustin Garcia dijo:
Quizá la nostalgia no sea sana, pero el olvido es criminal.
2 de febrero de 2021 a las 15:38
El águila d\\\\\\\' Asturias
agustin Garcia dijo:
Texte original auteur de : Alfred de Musset rendant hommage à la Principauté des Asturies
La Mort de l\' Aigle
Sur la neige des monts, couronne des hameaux,
l\'Espagnol a blessé l\'aigle des Asturies,
Dont le vol menaçait ses blanches bergeries
Hérissé, l\'oiseau part et fait pleuvoir le sang,
Monte aussi vite au ciel que l\'éclair en descend,
Regarde son soleil, d\'un bec ouvert l\'aspire,
Croit reprendre la vie au flamboyant empire
Dans un fluide d\'or il nage puissamment,
Et parmi les rayons se balance un moment.
Mais l\'homme l\'a frappé d\'une atteinte trop sûre
Il sent le plomb chasseur fondre dans sa blessure
Son aile se dépouille, et son royal manteau
Vole comme un duvet qu\'arrache le couteau.
Dépossédé des airs, son poids le précipite
Dans la neige du mont il s\'enfonce et palpite,
Et la glace terrestre a d\'un pesant sommeil
Fermé cet œil puissant respecté du soleil.
Alfred de Vigny
21 de febrero de 2019 a las 15:01
agustin Garcia dijo:
Texte original auteur de : Alfred de Musset rendant hommage à la Principauté des Asturies
La Mort de l\' Aigle
Sur la neige des monts, couronne des hameaux,
l\'Espagnol a blessé l\'aigle des Asturies,
Dont le vol menaçait ses blanches bergeries
Hérissé, l\'oiseau part et fait pleuvoir le sang,
Monte aussi vite au ciel que l\'éclair en descend,
Regarde son soleil, d\'un bec ouvert l\'aspire,
Croit reprendre la vie au flamboyant empire
Dans un fluide d\'or il nage puissamment,
Et parmi les rayons se balance un moment.
Mais l\'homme l\'a frappé d\'une atteinte trop sûre
Il sent le plomb chasseur fondre dans sa blessure
Son aile se dépouille, et son royal manteau
Vole comme un duvet qu\'arrache le couteau.
Dépossédé des airs, son poids le précipite
Dans la neige du mont il s\'enfonce et palpite,
Et la glace terrestre a d\'un pesant sommeil
Fermé cet œil puissant respecté du soleil.
Alfred de Vigny
21 de febrero de 2019 a las 15:01
¡ Ô Arcachon !
agustin Garcia dijo:
Libretas de Julie en Aquitania en el país de la ostra; el espíritu de el estanque de Arcachon
video:
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2838&v=3w3XBkUZ1wk
15 de agosto de 2018 a las 06:50
agustin Garcia dijo:
Libretas de Julie en Aquitania en el país de la ostra; el espíritu de el estanque de Arcachon
video:
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2838&v=3w3XBkUZ1wk
15 de agosto de 2018 a las 06:50
¡ Ô Arcachon !
agustin Garcia dijo:
Pues es dónde actualmente vivo al año y es una bella región que me gusta mucho: Arcachon ♥
13 de agosto de 2018 a las 16:34
agustin Garcia dijo:
Pues es dónde actualmente vivo al año y es una bella región que me gusta mucho: Arcachon ♥
13 de agosto de 2018 a las 16:34
El águila d\\\\\\\' Asturias
agustin Garcia dijo:
\"Eloa se écartant de ce divin spectacle,
Loin de leur foule et loin du brillant Tabernacle,
Cherchait quelque nuage où dans l obscurité
Elle pourrait du moins rêver en liberté...
Les Vierges quelquefois, pour connaître sa peine.Formant une prière inattendue et vaine,
L entouraient, et prenant ces soins qui font souffrir,
Demandaient quels trésors il lui fallait offrir. Et de quel prix serait son éternelle vie. Si le bonheur du Ciel flattait peu son envie.
Et pourquoi son regard ne cherchait pas enfin.
Les regards de un Archange ou ceux de un Séraphin.
Eloa répondait une seule parole:
\"Aucun d\'eux n\'a besoin de celle qui console.On dit que il en est un...\" Mais, détournant leurs pas, les Vierges s enfuyaient et ne le nommaient pas.\"
(Alfred de Vigny, Eloa, -1823-)
Ange Eloa ne conçoit la perfection de son bonheur que à travers l\'assurance du bonheur de tous. Aussi est-il en quête d\'une réponse au sujet de ce mal qui déroge aux
lois divines du bonheur céleste. Un ange chimérique dd Alfred de Vigny rêve du bonheur pour tous que l\'on nomme étymologie: tous reviendrons à Dieu et seront sauvés.
En 1828, Alfred de Vigny recopie sur une feuille, des vers du poème Eloa, ceux-ci lui donne l inspiration pour écrire La mort de Aigle des Asturies.
Cet aigle blessé à mort, lui sert de élément de comparaison au \"génie abattu\", comme Lucifer saisi de vertige face à son crime qui provoque sa chute.
22 de junio de 2018 a las 19:13
agustin Garcia dijo:
\"Eloa se écartant de ce divin spectacle,
Loin de leur foule et loin du brillant Tabernacle,
Cherchait quelque nuage où dans l obscurité
Elle pourrait du moins rêver en liberté...
Les Vierges quelquefois, pour connaître sa peine.Formant une prière inattendue et vaine,
L entouraient, et prenant ces soins qui font souffrir,
Demandaient quels trésors il lui fallait offrir. Et de quel prix serait son éternelle vie. Si le bonheur du Ciel flattait peu son envie.
Et pourquoi son regard ne cherchait pas enfin.
Les regards de un Archange ou ceux de un Séraphin.
Eloa répondait une seule parole:
\"Aucun d\'eux n\'a besoin de celle qui console.On dit que il en est un...\" Mais, détournant leurs pas, les Vierges s enfuyaient et ne le nommaient pas.\"
(Alfred de Vigny, Eloa, -1823-)
Ange Eloa ne conçoit la perfection de son bonheur que à travers l\'assurance du bonheur de tous. Aussi est-il en quête d\'une réponse au sujet de ce mal qui déroge aux
lois divines du bonheur céleste. Un ange chimérique dd Alfred de Vigny rêve du bonheur pour tous que l\'on nomme étymologie: tous reviendrons à Dieu et seront sauvés.
En 1828, Alfred de Vigny recopie sur une feuille, des vers du poème Eloa, ceux-ci lui donne l inspiration pour écrire La mort de Aigle des Asturies.
Cet aigle blessé à mort, lui sert de élément de comparaison au \"génie abattu\", comme Lucifer saisi de vertige face à son crime qui provoque sa chute.
22 de junio de 2018 a las 19:13
El Sepulcro de la Mariposa.
agustin Garcia dijo:
Hola a todas y todos.
Este poema me ha sido inspirado por Francisco de Quevedo (el tumulto de la mariposa). Mi padre me hizo conocer a este personaje histórico, de la cultura española,
de niño. Al principio contándome sus chistes, y después de más grande sus poemas.
Mi padre era un hombre de cultura, educado en un internado de curas, me transmitió un amor incondicional para mis raíces españolas, sin tratar jamás de influirme sobre mis propios sentimientos políticos.
Estoy orgulloso y triste a la vez, por su destino de exiliado a vida, terminando su vida sin nunca más volver a pisar su patria querida.
20 de junio de 2018 a las 07:48
agustin Garcia dijo:
Hola a todas y todos.
Este poema me ha sido inspirado por Francisco de Quevedo (el tumulto de la mariposa). Mi padre me hizo conocer a este personaje histórico, de la cultura española,
de niño. Al principio contándome sus chistes, y después de más grande sus poemas.
Mi padre era un hombre de cultura, educado en un internado de curas, me transmitió un amor incondicional para mis raíces españolas, sin tratar jamás de influirme sobre mis propios sentimientos políticos.
Estoy orgulloso y triste a la vez, por su destino de exiliado a vida, terminando su vida sin nunca más volver a pisar su patria querida.
20 de junio de 2018 a las 07:48
El Desterrado
agustin Garcia dijo:
Su interés por la educación era primordial, y hasta en el exilio en Burdeos cooperó eficazmente a la
cultura de la clase obrera. Hoy sé que me dio a entender que tenía un ideal educativo. Eso fue para
él lo más sobresaliente durante toda su vida. Si hago este comentario puede que sea porque fue la
verdadera herencia que me dejó. Aunque como ya dije antes, nunca trató de inculcarme cualquier
modo de pensar, pero sí supo transmitirme esa idea fundamental que cada ser humano tiene derecho
a lo largo de su vida a una formación intelectual y cultural. Creo que la educación popular fue la
base de su militantismo. Hombres y mujeres tienen que poder tener la posibilidad de acceder
durante toda la vida a unos espacios sociales que les permitan construirse, que les permitan
perfeccionar sus convicciones políticas, dialogar libremente, solidarizarse con personas ajenas y
compartir con ellas el ideal de mejorar la sociedad.
Para él, nuestra vida social no tenía como único límite el trabajo en la fábrica o en la mina, ni
tampoco, por cierto, en el descanso junto a la familia. Creo que lo que más le preocupó aquí mismo,
en Gijón, con su participación en el Ateneo, o en Burdeos con la creación de la “Casa de España
Republicana”, era poder fundar una escuela en donde cada trabajador después de su vida laboral,
podía ejercer su derecho a una vida intelectual, a una vida social, a una vida política.
Pero, dicho esto, quisiera añadir que el homenaje que hacemos hoy a una persona, por muy
destacada que sea, otros hombres y mujeres lo merecen. Es imprescindible rehabilitar el honor no
solo el de mi abuelo, pero también el de todos lo que ocuparon un puesto en la historia de este país.
Creo que España tiene que recobrar la memoria, reconstituir su pasado. España no puede renunciar
a la memoria histórica, no puede callarse. Quizá la nostalgia no sea sana, pero el olvido es criminal.
Durante años, refugiados o hijos de refugiados, tuvimos vergüenza frente a lo que vivíamos como
una humillación. Para mi abuelo, como para muchos, ser digno era callarse. Nuestros padres
callaron, nosotros también.
Pero ese silencio no es ausencia, y aún menos, indiferencia. A QUINTANILLA, le cortaron el
camino la guerra, las desilusiones y el destierro. Pero jamás renunció. Yo sé que le animaba cierta
pasión en todo lo que hacía, hasta en el silencio en el que se refugió.
Nunca se quejaba cuando en torno a él, no faltaba gente para lloriquear o manifestar resentimiento
acerca de las circunstancias difíciles de la vida. Mi abuelo nunca abdicó: se dejó olvidar porque
sabía que el precio que había que pagar para la libertad era la solitud y el silencio.
A prueba, este poema escrito de su propia mano, que encontré hace años en medio de algunos
recortes de periódicos que solía conservar
13 de mayo de 2018 a las 18:47
agustin Garcia dijo:
Su interés por la educación era primordial, y hasta en el exilio en Burdeos cooperó eficazmente a la
cultura de la clase obrera. Hoy sé que me dio a entender que tenía un ideal educativo. Eso fue para
él lo más sobresaliente durante toda su vida. Si hago este comentario puede que sea porque fue la
verdadera herencia que me dejó. Aunque como ya dije antes, nunca trató de inculcarme cualquier
modo de pensar, pero sí supo transmitirme esa idea fundamental que cada ser humano tiene derecho
a lo largo de su vida a una formación intelectual y cultural. Creo que la educación popular fue la
base de su militantismo. Hombres y mujeres tienen que poder tener la posibilidad de acceder
durante toda la vida a unos espacios sociales que les permitan construirse, que les permitan
perfeccionar sus convicciones políticas, dialogar libremente, solidarizarse con personas ajenas y
compartir con ellas el ideal de mejorar la sociedad.
Para él, nuestra vida social no tenía como único límite el trabajo en la fábrica o en la mina, ni
tampoco, por cierto, en el descanso junto a la familia. Creo que lo que más le preocupó aquí mismo,
en Gijón, con su participación en el Ateneo, o en Burdeos con la creación de la “Casa de España
Republicana”, era poder fundar una escuela en donde cada trabajador después de su vida laboral,
podía ejercer su derecho a una vida intelectual, a una vida social, a una vida política.
Pero, dicho esto, quisiera añadir que el homenaje que hacemos hoy a una persona, por muy
destacada que sea, otros hombres y mujeres lo merecen. Es imprescindible rehabilitar el honor no
solo el de mi abuelo, pero también el de todos lo que ocuparon un puesto en la historia de este país.
Creo que España tiene que recobrar la memoria, reconstituir su pasado. España no puede renunciar
a la memoria histórica, no puede callarse. Quizá la nostalgia no sea sana, pero el olvido es criminal.
Durante años, refugiados o hijos de refugiados, tuvimos vergüenza frente a lo que vivíamos como
una humillación. Para mi abuelo, como para muchos, ser digno era callarse. Nuestros padres
callaron, nosotros también.
Pero ese silencio no es ausencia, y aún menos, indiferencia. A QUINTANILLA, le cortaron el
camino la guerra, las desilusiones y el destierro. Pero jamás renunció. Yo sé que le animaba cierta
pasión en todo lo que hacía, hasta en el silencio en el que se refugió.
Nunca se quejaba cuando en torno a él, no faltaba gente para lloriquear o manifestar resentimiento
acerca de las circunstancias difíciles de la vida. Mi abuelo nunca abdicó: se dejó olvidar porque
sabía que el precio que había que pagar para la libertad era la solitud y el silencio.
A prueba, este poema escrito de su propia mano, que encontré hace años en medio de algunos
recortes de periódicos que solía conservar
13 de mayo de 2018 a las 18:47
El Desterrado
agustin Garcia dijo:
Discurso de Helios, nieto de Eleuterio Quintanilla.Gijón, 29 de enero de 2016
Excmo. Sr. Alcalde, Excmos. Concejales, Excmas. Autoridades, Señoras y Señores, amigos y
familia de Eleuterio Quintanilla.
A mi madre, Dalia, le hubiese gustado estar hoy aquí presente junto a todos nosotros. Pero acaba de
cumplir los 98 años, y a pesar de que sus facultades mentales estén aún muy vivas, sus capacidades
físicas le impiden hacer un largo viaje.
Al salir de su casa en Burdeos, hace un par de días, plantó su mirada en la mía y con el genio que la
caracteriza me dijo: “Y que no se te olvide dar las gracias por lo que están haciendo por tu abuelo”!
Así es que, ante todo, en su nombre y en el mío, les agradezco a todos Vds. y más particularmente
al Ateneo Obrero, al Grupo Eleuterio QUINTANILLA, y al Aula Popular José Luis García Rúa, el
trabajo que hicieron y que están haciendo para mantener vida la memoria de QUINTANILLA.
Rendir homenaje a un hombre sea quien sea, es un acontecimiento que requiere su parte de
solemnidad y de emoción. Pronunciar estas palabras aquí en Gijón, frente a todos Vds., es algo que
me conmueve porque se refiere a la parte más profunda y más íntima de mi mismo.
Mis padres y yo vivíamos junto a mis abuelos, Eleuterio y su mujer Consuelo, en la misma casa de
la Calle Lafontaine en Burdeos. Me crié con ellos dos hasta los veinte años y compartí con ellos
dos, momentos buenos y momentos malos. Mi padre se murió cuando yo tenía nueve años, y mi
abuelo fue para mí mucho más que un abuelo. El me enseñó a leer y a escribir en español, me ayudó
a desarrollar mi aptitud intelectual y moral sin jamás inculcarme la más mínima idea. Eso fue mi
mayor lección: el respeto de mi libertad de consciencia.
Dicho esto, Vds. comprenderán que si hay circunstancias en la vida de un hombre que cambian lo
diario y se imponen como una fecha muy particular, hoy es para mí uno de esos días.
La presencia, aquí reunidos, de parte de la familia de QUINTANILLA, de representantes o
autoridades de la sociedad civil, de todos los que recuerdan al maestro, es, sin duda alguna, un
momento de orgullo pero aún más de gratitud hacia todos los que obraron para que este homenaje
pueda existir.
Aquí, rodeado de todos lo que mantienen viva la memoria de mi abuelo, me siento orgulloso no
solo por ser nieto de Eleuterio QUINTANILLA, si no porque este homenaje lleva en sí una
esperanza, un proyecto que a pesar de los años difíciles que estamos pasando, consigue
reconciliarnos con toda la humanidad.
Puede que algunos consideren que este tributo sea algo anticuado. Pero para los que están aquí
presentes es una manifestación que tiene una máxima importancia. Las cosas grandes nunca pierden
su interés, nunca son inútiles, y es cosa grande honrar el trabajo y la trayectoria de un hombre que
siempre supo cumplir con su deber y dar un verdadero sentido a su existencia.
Evocar ante todos Vds., la figura de QUINTANILLA es de un cierto modo poner en perspectiva el
pensamiento político de un hombre que luchó para la emancipación de sus conciudadanos, y el
rencor que pudieron tenerle los oposicionistas y tal vez, algunos de los que compartían con él, el
deseo de mejorar la humanidad.
QUINTANILLA se enfrentó durante años para tratar de dar a entender su ideal: luchó para la
emancipación de todos los hombres y mujeres, para una enseñanza libre, para unir lo que estaba
diseminado. Pero ese combate para que cada uno pueda conseguir una mejor posición social, no
solo lo llevó en contra de la burguesía, de los terratenientes o del patronato, también tuvo que hacer
frente a las resistencias de su propio campo. Quizás esto sea lo que poco a poco le debilitó, y acabó
por destrozarle.
Si digo esto ante todos Vds., es porque el hombre que conmemoran los gijoneses no es exactamente
el que yo conocí. Vds. guardan el recuerdo de un sindicalista combativo, de un maestro que luchaba
por imponer ideas progresistas; yo me acuerdo de un hombre afable, cariñoso, firme cuando trataba
de explicarme o proponerme un camino, pero agotado. Todas sus fuerzas las había dejado en la
lucha para acercarse a un mundo mejor, para hacer cuanto sea para que nazca un hombre moderno
educado y libre.
Toda su actitud durante años, la dedicó en vistas de ver nacer a ese hombre idealizado, universal,
instruido y autónomo, a pesar de no poder ser totalmente independiente. Un hombre capaz de
caminar hacia una humanidad mejor.
Pero esa lucha no pudo ganarla (o quizás fuese lo que él pensaba) y eso es lo que día tras día le
consumía.
A pesar de todas las dificultades que pudo encontrar aquí, en tierra asturiana, o durante su estancia
en Barcelona cuando la guerra civil, o en el exilio, nunca dejó de pensar que en cada hombre había
una parte de toda la humanidad, que cada uno de nosotros era depositario de esa ley moral, la cual
en todas circunstancias guía nuestra conducta.
Eleuterio QUINTANILLA molestaba, incomodaba, nadie pudo clasificarle porque no era
doctrinario, y por eso mismo movilizó en contra de él todos aquellos que solo podían concebir el
futuro al igual del que ellos pensaban.
No fue un hombre de partido porque no sabía que no hay respuestas fáciles para resolver problemas
difíciles, y que no basta indignarse para sacar el pueblo de un mal paso.
Fue un anarcosindicalista probablemente más reformista que revolucionario. Su acción, él la quería
constructiva, hacia un porvenir que se apoyaba en una sociedad libre hecha de justicia y de respeto.
Sus armas eran la palabra y la pluma, pero no desplegó nunca la más mínima actividad propagandística.
13 de mayo de 2018 a las 18:46
agustin Garcia dijo:
Discurso de Helios, nieto de Eleuterio Quintanilla.Gijón, 29 de enero de 2016
Excmo. Sr. Alcalde, Excmos. Concejales, Excmas. Autoridades, Señoras y Señores, amigos y
familia de Eleuterio Quintanilla.
A mi madre, Dalia, le hubiese gustado estar hoy aquí presente junto a todos nosotros. Pero acaba de
cumplir los 98 años, y a pesar de que sus facultades mentales estén aún muy vivas, sus capacidades
físicas le impiden hacer un largo viaje.
Al salir de su casa en Burdeos, hace un par de días, plantó su mirada en la mía y con el genio que la
caracteriza me dijo: “Y que no se te olvide dar las gracias por lo que están haciendo por tu abuelo”!
Así es que, ante todo, en su nombre y en el mío, les agradezco a todos Vds. y más particularmente
al Ateneo Obrero, al Grupo Eleuterio QUINTANILLA, y al Aula Popular José Luis García Rúa, el
trabajo que hicieron y que están haciendo para mantener vida la memoria de QUINTANILLA.
Rendir homenaje a un hombre sea quien sea, es un acontecimiento que requiere su parte de
solemnidad y de emoción. Pronunciar estas palabras aquí en Gijón, frente a todos Vds., es algo que
me conmueve porque se refiere a la parte más profunda y más íntima de mi mismo.
Mis padres y yo vivíamos junto a mis abuelos, Eleuterio y su mujer Consuelo, en la misma casa de
la Calle Lafontaine en Burdeos. Me crié con ellos dos hasta los veinte años y compartí con ellos
dos, momentos buenos y momentos malos. Mi padre se murió cuando yo tenía nueve años, y mi
abuelo fue para mí mucho más que un abuelo. El me enseñó a leer y a escribir en español, me ayudó
a desarrollar mi aptitud intelectual y moral sin jamás inculcarme la más mínima idea. Eso fue mi
mayor lección: el respeto de mi libertad de consciencia.
Dicho esto, Vds. comprenderán que si hay circunstancias en la vida de un hombre que cambian lo
diario y se imponen como una fecha muy particular, hoy es para mí uno de esos días.
La presencia, aquí reunidos, de parte de la familia de QUINTANILLA, de representantes o
autoridades de la sociedad civil, de todos los que recuerdan al maestro, es, sin duda alguna, un
momento de orgullo pero aún más de gratitud hacia todos los que obraron para que este homenaje
pueda existir.
Aquí, rodeado de todos lo que mantienen viva la memoria de mi abuelo, me siento orgulloso no
solo por ser nieto de Eleuterio QUINTANILLA, si no porque este homenaje lleva en sí una
esperanza, un proyecto que a pesar de los años difíciles que estamos pasando, consigue
reconciliarnos con toda la humanidad.
Puede que algunos consideren que este tributo sea algo anticuado. Pero para los que están aquí
presentes es una manifestación que tiene una máxima importancia. Las cosas grandes nunca pierden
su interés, nunca son inútiles, y es cosa grande honrar el trabajo y la trayectoria de un hombre que
siempre supo cumplir con su deber y dar un verdadero sentido a su existencia.
Evocar ante todos Vds., la figura de QUINTANILLA es de un cierto modo poner en perspectiva el
pensamiento político de un hombre que luchó para la emancipación de sus conciudadanos, y el
rencor que pudieron tenerle los oposicionistas y tal vez, algunos de los que compartían con él, el
deseo de mejorar la humanidad.
QUINTANILLA se enfrentó durante años para tratar de dar a entender su ideal: luchó para la
emancipación de todos los hombres y mujeres, para una enseñanza libre, para unir lo que estaba
diseminado. Pero ese combate para que cada uno pueda conseguir una mejor posición social, no
solo lo llevó en contra de la burguesía, de los terratenientes o del patronato, también tuvo que hacer
frente a las resistencias de su propio campo. Quizás esto sea lo que poco a poco le debilitó, y acabó
por destrozarle.
Si digo esto ante todos Vds., es porque el hombre que conmemoran los gijoneses no es exactamente
el que yo conocí. Vds. guardan el recuerdo de un sindicalista combativo, de un maestro que luchaba
por imponer ideas progresistas; yo me acuerdo de un hombre afable, cariñoso, firme cuando trataba
de explicarme o proponerme un camino, pero agotado. Todas sus fuerzas las había dejado en la
lucha para acercarse a un mundo mejor, para hacer cuanto sea para que nazca un hombre moderno
educado y libre.
Toda su actitud durante años, la dedicó en vistas de ver nacer a ese hombre idealizado, universal,
instruido y autónomo, a pesar de no poder ser totalmente independiente. Un hombre capaz de
caminar hacia una humanidad mejor.
Pero esa lucha no pudo ganarla (o quizás fuese lo que él pensaba) y eso es lo que día tras día le
consumía.
A pesar de todas las dificultades que pudo encontrar aquí, en tierra asturiana, o durante su estancia
en Barcelona cuando la guerra civil, o en el exilio, nunca dejó de pensar que en cada hombre había
una parte de toda la humanidad, que cada uno de nosotros era depositario de esa ley moral, la cual
en todas circunstancias guía nuestra conducta.
Eleuterio QUINTANILLA molestaba, incomodaba, nadie pudo clasificarle porque no era
doctrinario, y por eso mismo movilizó en contra de él todos aquellos que solo podían concebir el
futuro al igual del que ellos pensaban.
No fue un hombre de partido porque no sabía que no hay respuestas fáciles para resolver problemas
difíciles, y que no basta indignarse para sacar el pueblo de un mal paso.
Fue un anarcosindicalista probablemente más reformista que revolucionario. Su acción, él la quería
constructiva, hacia un porvenir que se apoyaba en una sociedad libre hecha de justicia y de respeto.
Sus armas eran la palabra y la pluma, pero no desplegó nunca la más mínima actividad propagandística.
13 de mayo de 2018 a las 18:46
El Jugador
Amalia Lateano dijo:
Leerte a ti es como caminar por un camino de sueños sin alcanzar pero que al final sabes que está la luz
. un abrazo
Amalia
9 de mayo de 2018 a las 20:29
Amalia Lateano dijo:
Leerte a ti es como caminar por un camino de sueños sin alcanzar pero que al final sabes que está la luz
. un abrazo
Amalia
9 de mayo de 2018 a las 20:29
AL MIGRANTE
Amalia Lateano dijo:
Excelente poema amigo me encanto leerte.
Lo mismo hicimos con mi marido .
un saludo
8 de mayo de 2018 a las 19:13
Amalia Lateano dijo:
Excelente poema amigo me encanto leerte.
Lo mismo hicimos con mi marido .
un saludo
8 de mayo de 2018 a las 19:13
AL MIGRANTE
Julián_Rivero dijo:
Entiendo el dolor del padre que sufre cuando un hijo se le va hacia otro país. No lo he vivido, sin embargo lo presiento. El que se va siempre deja un pedazo de vida en su patria.
8 de mayo de 2018 a las 15:11
Julián_Rivero dijo:
Entiendo el dolor del padre que sufre cuando un hijo se le va hacia otro país. No lo he vivido, sin embargo lo presiento. El que se va siempre deja un pedazo de vida en su patria.
8 de mayo de 2018 a las 15:11
Mariposa y Amapolas
🔥Ls. Angel dijo:
\"La Mariposa es la Flor que vuela.
La flor es una Mariposa fijada.
Las mariposas son flores despegadas\" ...sonreí ....
7 de mayo de 2018 a las 10:37
🔥Ls. Angel dijo:
\"La Mariposa es la Flor que vuela.
La flor es una Mariposa fijada.
Las mariposas son flores despegadas\" ...sonreí ....
7 de mayo de 2018 a las 10:37
A Dios
Ingrid Zetterberg B. dijo:
Dios no es irreal, estimado Agustín...es lo más real que existe...yo siento su presencia a cada instante, aún en las angustias y enfermedades, cuando sufro suelo entregarle mi dolor para su gloria...y si soy feliz le agradezco con el alma....¡Dios nos ama tanto! que entregó a su Hijo Unigénito, para que todo aquel que en él crea no se pierda, mas tenga vida eterna. Juan 3:16. Felicito tus letras sinceras y te dejo mi saludo.
5 de mayo de 2018 a las 03:30
Ingrid Zetterberg B. dijo:
Dios no es irreal, estimado Agustín...es lo más real que existe...yo siento su presencia a cada instante, aún en las angustias y enfermedades, cuando sufro suelo entregarle mi dolor para su gloria...y si soy feliz le agradezco con el alma....¡Dios nos ama tanto! que entregó a su Hijo Unigénito, para que todo aquel que en él crea no se pierda, mas tenga vida eterna. Juan 3:16. Felicito tus letras sinceras y te dejo mi saludo.
5 de mayo de 2018 a las 03:30
A Mi PADRE,
agustin Garcia dijo:
La pena no es una mariposa.
Jamás ella se despega
15 de abril de 2018 a las 10:01
agustin Garcia dijo:
La pena no es una mariposa.
Jamás ella se despega
15 de abril de 2018 a las 10:01